Une longue amitié née d’une coopération scientifique.
C’était en 1985 lors de ma première année de thèse au MASI que j’ai fait ta connaissance. À cette époque tu travaillais à Orsay sur les bases de données objets, sujet qui me passionnait même si mon travail portait sur les systèmes répartis.
Tu as participé et tu t’es beaucoup engagée dans l’établissement des coopérations scientifiques franco-vénézuéliennes. Au nom des chercheurs et chercheuses vénézuélien(ne)s je te suis énormément reconnaissante.Faire la recherche avec toi était un plaisir enrichissant, même si parfois on n’était pas d’accord, nous arrivions toujours à nous faire comprendre et à en obtenir de nouvelles idées.
Tu étais très solidaire, toujours au courant des petits détails pour me donner un souffle, une main, une étreinte quand j’en avais besoin.
Tu étais plus qu ’une collègue , tu étais une amie. Nous avons partagé des inoubliables moments lors de tes venues au Venezuela et puis ici en France.
Je me souviendrai toujours des voyages qu’on a fait ensemble avec ma famille et des amis dans les plages du caraïbe. Comment tu étais émerveillée de la faune et la végétation, comment tu étudiais tout avec soin pour nous raconter après comment les flamands roses vivent, les mangroves poussent et bien d’autres choses.
Les membres de ma famille se souviennent beaucoup de toi. Ma mère, mes enfants, mon mari, mes frères et sœurs sont tous touchés par ton départ.
Toutes mes pensées vont à ta famille et à tes proches. Tu vas nous manquer, tu nous manques déjà…
MartaRukoz – Vénézuéla