Abdallah Saffidine et Sheila Pinto Caceres

Je suis un ancien étudiant puis collègue de Geneviève et je l’appréciais beaucoup également. J’ai rencontré Sheila en Australie, à l’autre bout du monde et nous nous sommes rendus compte un peu par hasard que nous avions tous les deux eu la chance de rencontrer Geneviève à un autre moment de notre vie, et d’être touchés par sa gentillesse. L’impact de notre amie est sans borne nationale, générationnelle, ou linguistique. Voici une traduction en français du message de Sheila envoyé mercredi dernier.

Abdallah Saffidine

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Chère Madame Geneviève Jomier,

Aucun mot ne saurait décrire la tristesse intense que votre disparition représente chez bien des personnes. Pas seulement famille et collègues, mais de nombreux inconnus ou étudiants que vous avais aidé de manière altruiste et sans hésitation, dont moi. Beaucoup d’entre nous ne sont pas en France et ne peuvent vous honorer en personne. Heureusement, nous pouvons quand même rapidement témoigner notre affection par voie électronique.

Me voilà, Sheila, la petite péruvienne dont vous avez commencé le monitorat au Brésil, sans même me connaître. Je suis celle que vous avez accueillie et guidée en France, bien au-delà du plan professionnel. Je suis celle à qui vous avez offert et fourni une assistance à distance. Vos conseils sont capables de changer des vies. Je ne suis qu’un exemple parmi d’autres qui montre votre gentillesse et votre cœur chaleureux. Je suis convaincue que votre trace s’étend de par le monde chez bien des personnes. Bien plus qu’un professeur, vous êtes une source d’inspiration pour nous tous.

Aujourd’hui, jour de vos funérailles, « je t’embrasse fortement du fond de mon cœur » pour la toute dernière fois. Toutefois, je tiens à noter que ce n’est pas un au-revoir. Oui, vous resterez dans nos cœurs à jamais.

Sheila Pinto Caceres
Message envoyé de Sydney, Australie.