Rina Surós

Chère Geneviève

Tu es parti bien tôt, trop tôt Geneviève. Et le mot qui vient à l’esprit est merci. Merci pour tout le soutien apporté, pour tout le travail que tu as réalisé pour le développement des relations scientifiques franco-vénézuéliennes en informatique. Pour les innombrables fois où tu es venue à Caracas, pour les événements partagés, pour recevoir nos jeunes chercheurs en France. Tout cela restera dans la mémoire comme un symbole de la collaboration scientifique entre nos pays.

J’ai un énorme vide, une absence irréparable. Nous ne verrons plus cette main tendue prête à nous donner son soutien. Nous n’écouterons plus tes mots d’encouragement, ceux que tu avais exprimés et cela quand nous aurons le plus besoin. Nous ne recevrons plus ces invitations à partager les voyages, à partager ma famille et ta famille. Il me reste ce reproche amical que tu m’as fait, de ne pas t’avoir appelé lors de mon dernier passage à Paris, une douce revendication de l’amitié qui nous unissait même si nous étions très éloignés.

J’ai reçu plusieurs messages de tes amis vénézuéliens, je te les transmets pour t’accompagner dans le long voyage que tu viens de commencer. À plus tard Geneviève…

Rina Surós

Escuela de Computación

Universidad Central de Venezuela

Caracas

Le 26 mars 2018